Contre les attaques terroristes, un Français a fondé Hussard, programme de formation au tir dynamique et aux conflits asymétriques. Interdit chez nous, c’est un business florissant en Pologne. Pour mieux savoir, on est allé voir.
Sur l’écran, des vidéos amateurs de témoins d’attentats. Les extraits s’enchaînent, l’horreur aussi. Les victimes de Nice. De Stockholm. De Bruxelles. La tension est palpable. En arrière-fond, une musique angoissante. Une armure de hussard polonais crève l’écran. Et tout s’enchaîne au son frénétique des tambours militaires. Des stands de tirs, des commandos armés, du corps-à-corps… Bienvenue chez Hussard, la formation antiterroriste à destination des francophones. Profitant d’une législation sur les armes plus permissive, Grégory Leroy, un Français expatrié à Varsovie a mis au point ce stage de trois jours.
Moyennant 349 euros, on peut s’offrir un programme mené par des formateurs qui font partie des forces spéciales: tir de combat au Glock et au pistolet-mitrailleur, entretien d’un AK, combat tactique et corps-à-corps, ateliers pratiques de médecine de guerre (TCCC), évacuation d’un blessé depuis une Red Zone (avec Blank Gun et pyrotechnie) et initiation au krav-maga.
(Source : Moustique, édition du 11 octobre 2017, pages 36 à 39)